L’Algérie en force au 31e Festival de Namur

Un événement consacré au cinéma francophone et à la diversité culturelle.

Pour cette édition, le cinéma algérien sera représenté par de jeunes réalisateurs de talent, à l’instar de Hassen Ferhani pour son documentaire Fi rassi rond-point (depuis sa sortie, ce film a raflé de nombreux prix dans des festivals internationaux), et le court métrage Kindil el Bahr de Damien Ounouri.

La 31e  édition du Festival International du film francophone de Namur, consacré à la diffusion du cinéma francophone et œuvrant ainsi à la promotion de la diversité culturelle, aura lieu du 30 septembre au 6 octobre. Et pour cette édition, l’Algérie est fortement représentée par de jeunes réalisateurs.

L’ouverture sera naturellement belge avec la projection du film La fille inconnue de Luc et Jean-Pierre Dardenne, présenté au dernier Festival de Cannes, et la clôture sera aux couleurs de la banlieue française avec la projection du film Divines de la réalisatrice Houda Benyamina, qui a été distingué dans la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes.

Tandis que le premier raconte l’histoire d’un jeune médecin généraliste face à sa culpabilité de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après, le second met en scène l’ambitieuse Dounia qui court derrière la réussite dans une banlieue parisienne où se côtoient trafics et religion. Entre ces deux  projections, le festival présentera plus de 140 films entre longs et courts métrages, de fiction, d’animation, de documentaires et de clips. À la fin de cette semaine intense, les grands lauréats repartiront avec des Bayard d’Or.

Parmi les seize films en compétition, en provenance du Canada, de Belgique, de Suisse et de Roumanie, on retrouve le documentaire qui a raflé bon nombre de prix dans différents festivals internationaux Fi rassi rond-point (Dans ma tête un rond-point) de Hassen Ferhani. À ses côtés concourent des films signés par des réalisateurs de renommée internationale comme En amont du fleuve de  Marion Hänsel (Belgique), Jean Ziegler de Nicolas Wadimoff (Suisse), Ma vie de courgette de Claude Barras (Suisse), Le Tour de France (France) de Rachid Djaïdani, Une jeune fille de 90 ans (France) de Valeria Bruni-Tedeschi et Yann Coridian. La réalisatrice Kaouther Ben Hania, de son côté, participe avec Zaïneb n’aime pas la neige pour défendre les couleurs tunisiennes qui ne cessent de briller ces derniers temps dans les festivals de cinéma.

Dans la section Regards du présent, on retrouve un autre franco-algérien Fabrice Benchaouche qui signe Timgad qui se veut une comédie hilarante. Enfin dans la catégorie des courts, participent aussi le film Kindil el bahr de Damien Ounouri aux côtés de Laine sur le dos du Tunisien Lofti Achour.

T. H.

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