Woody Allen souffle un léger vent de plaisir sur la Croisette

Festival de Cannes 2015.

Parmi ces premiers films en compétition, figurent The Lobster, du Grec Yorgos Lanthimos, et La Forêt des songes, de l’Américain Gus Van Sant. Le premier livre, un film futuriste et fantasque.

Il a imaginé une histoire dans un monde où les célibataires sont enfermés pendant 45 jours dans un hôtel pour trouver l’âme sœur. Passé ce délai, elle sera transformée en l animal de son choix. Un homme s’enfuit et rejoint dans les bois les solitaires rebelles. Les scènes cocasses qui truffent le film n ont pas vraiment convaincu les spectateurs. Le deuxième, quand à lui, a offert un voyage aux frontières de la mort. Dans la forêt d’Aokigahara, au pied du Mont Fuji, un scientifique est venu mettre fin à ses jours, comme beaucoup avant lui. Mais il est amené à aider un homme à survivre. Et c’est lui même qu il va sauver. À travers ce voyage spirituel, le public est ressorti mécontent eu égard aux belles images offertes par le gagnant de la Palme d’or et du Prix de la mise en scène pour Elephant (2003). À la fin du film, la salle a hué longuement.

Par ailleurs la consolation est venue des films en compétition, en l’occurrence de la part de Woody Allen avec Un homme irrationnel, qui marque le retour du cinéaste américain sur la Croisette. Ce dernier, depuis l ouverture du festival avec Minuit à Paris, en 2011, a préféré le Lion vénitien à la Palme cannoise. À ce sujet, Thierry Frémaux a affirmé ne pas avoir réussi à convaincre le réalisateur de concourir en compétition. Woody, à travers ce nouveau film, a mis en scène l’histoire d’un crime presque parfait, si ce n’est quelques éléments imprévus. Malgré la banalité du sujet et un cinéaste qui s’est montré un peu vieillissant, le réalisateur new-yorkais a gardé toujours son humour, son originalité et son excentricité qui a soulevé un léger vent de plaisir sur la Croisette.

T. H.

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