Le 14e Festival international du film documentaire de Téhéran

Le 14e Festival international du film documentaire de Téhéran

Mohammad Malas à l’honneur

 Le 14e Festival international   du film documentaire de Téhéran, « Cinéma-Vérité », qui se tient en ligne, du 15 au 22 décembre 2020, rend hommage au cinéaste syrien Mohammad Malas. A cette occasion, « Unlocking The Doors of Cinéma: Mohamed Malas » de Nizar Andari sera projeté. Le film dresse un portrait complet de la personnalité et de la filmographie de ce cinéaste prolifique.

En effet, à 75 ans, M. Malas, a marqué le cinéma syrien et arabe. Après des études de philosophie à Damas et une expérience d’enseignant dans un lycée, Mohamed Malas a fréquenté l’Institut de cinéma de Moscou avant de connaître en 1984 la gloire cannoise avec son premier long métrage de fiction, « Les Rêves de la ville », présenté dans la sélection de la Semaine de la critique. Suivront, entre autres, « La Nuit » (1992) et «Passion » (2005) et « Une échelle pour Damas » (2013)

Le festival, organisé par le Centre du film documentaire et expérimental (DEFC), présente plusieurs sections dont un programme spécial sur la Covid-19. Quelque 20 films en relation avec cette nouvelle maladie et réalisés par des cinéastes iraniens sont au programme.Parmi les réalisateurs étrangers qui participent à ce festival, figurent on leRoumain Radu Ciorniciuc, l’Américain Frederick Wiseman et le Français Gregory Monro, respectivement, avec « Acasa, My Home », « City Hall” et « Kubrickby Kubrick ».

C’est avec ce genre de festivals que l’Iran tente, vaille que vaille, d’alléger l’embargo qui pèse sur elle depuis plusieurs années. Le but est aussi de donner un semblant de normalité qui est en réalité de plus en plus difficile à supporter. Certes, les divers prix récoltés, à travers le monde, par le cinéma iranien mettent en valeur le génie créateur des cinéastes perses qui font connaître leur société, nonobstant, ils ne contribuent guère à lui dessiner les contours d’un lendemain meilleur.

Tahar HOUCHI.