“Jusqu’à la fin des temps” de Yasmine Chouikh en compétition

Pour cette édition qui se déroule jusqu’au 5 octobre prochain, l’Algérie sera en compétition seulement avec le film de Yasmine Chouikh, dans la catégorie “Première œuvre de fiction”.

Le 33e Festival international du film francophone de Namur présente chaque année une centaine de films issus des quatre coins de la Francophonie. Pour cette édition qui se déroule jusqu’au 5 octobre, trois films d’Afrique du Nord sont en lice pour des récompenses. Parmi eux, figure Jusqu’à la fin des temps (Ila Akhir Ezamen) de Yasmine Chouikh qui concourt pour le prix du jury Cantillon de la première œuvre de fiction.

La représentation des cinémas d’Afrique du Nord a été toujours honorable à Namur. Cette année, deux autres films sont en compétition. Il s’agit de Weldi du Tunisien Mohamed Ben Attia et Sofia de la Marocaine Meryem Benm’barek qui sont en lice, respectivement pour le Bayard d’or de la compétition officielle, et celui de la première œuvre de fiction aux côtés de l’Algérienne Yasmine Chouikh. À rappeler que ces deux films ont joui d’une grande visibilité lors de la dernière édition du festival de Cannes.

Le premier a été montré dans la Quinzaine des réalisateurs, alors que le deuxième a eu une place d’honneur dans la section Un certain regard.

Dans le registre des courts, ce sont les Tunisiens qui se taillent la part du lion au détriment des Algériens et Marocains, absents de cette manifestation, avec Leila’s Blues d’Ismaël et Fateme Ahmadi et d’Aya de Moufida Fedhila.

Chaque année, le FIFF met à l’honneur une personnalité emblématique du cinéma francophone. Les festivaliers ont ainsi eu l’opportunité de rencontrer des artistes prestigieux tels que Jean Rochefort, Philippe Noiret, Sandrine Bonnaire, Emmanuelle Béart, Kristin Scott Thomas, Isabelle Huppert…

D’ailleurs, pour cette édition, le FIFF met à l’honneur une “icône du cinéma français, un comédien au charisme et à l’élégance rares : Lambert Wilson.” Ce dernier est connu, entre autres, pour son rôle dans Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois qui a été inspiré librement de l’assassinat des moines de Tibhirine en Algérie en 1996. Ce film a décroché notamment le César du meilleur film. Ainsi durant une semaine, une centaine de réalisateurs verront leurs films – longs et courts métrages, de fiction, d’animation, documentaires et clips – visionnés et certains repartiront avec des Bayards.

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