“Je souhaite que Kendil El-Bahr puisse voyager et rencontrer son public”

La comédienne Adila Bendimerad participe dans la section “Quinzaine des réalisateurs” au Festival de Cannes, avec le court métrage Kendil El-Bahr. Réalisé par Damien Ounouri, le scénario a été coécrit par la comédienne et le réalisateur. Dans cet entretien, Adila Bendimerad est revenue sur cette participation au festival, et bien sûr sur son film.

Liberté : Vous êtes à Cannes pour accompagner le film Kendil El-Bahr. Comment avez-vous accueilli cette bonne nouvelle ?
Adila Bendimerad : Avec beaucoup de joie. Je me sens aux anges surtout que nous sommes sélectionnés dans la Quinzaine des réalisateurs que j’aime beaucoup.

Dans quelles conditions a été réalisé le film ?
Très difficiles. D’une part, le fait que le film n’a été soutenu que par la confiance, le courage et le peu de moyens de notre producteur. Cela a fait que les conditions de travail n’ont pas été à la hauteur de notre espérance. D’autre part, c’est un film dont une grosse partie a été tournée en mer. Or, on ne connaît pas les caprices de la mer. Cela a donné tous les problèmes d’un tournage sur terre que l’on jette dans l’eau.

Comment avez-vous travaillé avec Damien Ounouri ?
Notre collaboration date de quelques années déjà. Depuis Le Repenti de Merzak Allouache, il a voulu que l’on travaille ensemble. Il m’avait proposé un scénario, puis de travailler ensemble sur une autre histoire. Et durant l’écriture du film, on a eu une grande complicité qui a été couronnée d’un succès.

Un succès indéniable puisque vous êtes à Cannes… Comment le film est-il arrivé au festival ?
Comme notre film fait une quarantaine de minutes, nous l’avons soumis uniquement à la “Quinzaine des réalisateurs” et à “la Semaine de la critique”, et ce, dès sa finalisation.
Ces deux sections sont les seules qui acceptent les films de moins de 50 minutes et plus de 15 minutes. Nous avons été agréablement surpris par la bonne nouvelle. Je me réjouis de revenir avec Nabil Asli, après notre passage avec Le Repenti.

Une semaine intense vous attend à Cannes : promotion, contacts, interviews… Comment voyez-vous l’après-Cannes ?
J’attends avec impatience la rencontre avec le public. Je souhaite aussi que le film puisse voyager et rencontrer son public. Cependant, la première projection est toujours un grand test.

T. H.

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