Kazan Film Festival célèbre le dialogue entre les cultures

13ème festival international du film musulman de Kazan.

Le13e Festival international du film musulman de Kazan, capitale du Tatarstan, qui a eu lieu du 5 au 11 septembre, et ouvert par Rustam Nurgaliyevich Minnikhanov, président du Tatarstan, s’est clôturé avec une grande cérémonie durant laquelle plusieurs prix ont été distribués aux Lauréats. L’Algérie a participé avec deux films dans la section Panorama.

Après une semaine de projections qui ont joui d’un grand intérêt du public, puisque les salles n’ont jamais désempli, les divers jurys ont rendu leur palmarès. Ainsi le Grand Prix du festival, catégorie longs-métrages, a été remporté par le réalisateur turc Mustafa Kara avec l’éblouissant Kalandar Sogugu (Froid de Calendar) et le Prix du meilleur réalisateur par l’Indien Mangesh Joshi avec Lathe Joshi.

Pendant que le trio de femmes, dont Ilham Chahine, qui a porté le film Le Jour des femmes de l’Égyptienne Kamla Abouzekri, a remporté le Prix de la meilleure interprétation féminine, celui de l’interprétation masculine est gagné par Dulyga Akmolda pour son rôle dans le film Oralman (Rapatrié) du Kazakh Sabit Kurmanbekov.

De leur côtés, la Russe Kira Kavalencho avec Solfichka et la Nigérienne avec  Zin’naariyâ! (La bague de fiançailles) ont reçu respectivement  le Prix de la cinématographie, et de la mention spécial du Jury. Une soixantaine de films en provenance de 27 pays a été présentée en compétition et plus de 130 invités ont participé à cette édition qui est dédiée au dialogue entre les cultures. C’est ce que le président du festival, président du Conseil des muftis de Russie le cheikh Ravil Gaïnoutdine, a rappelé dans son message d’ouverture.

L’Algérie, de son côté, a participé avec la présentation de deux courts-métrages, notamment, Kindil El-Bahr, de Damien Ounouri. Albina Nafigova, directrice artistique du festival, explique que ce panorama obéit à la volonté du festival de faire connaître les dernières créations cinématographiques algériennes.

Les invités du festival en provenance des pays comme l’Egypte où l’islam est source de problèmes, semblaient éblouis par tant de beauté, de tolérance et de créativité. “L’islam du Tatarstan est un exemple à suivre”, nous affirme le réalisateur égyptien Maghdi Abul Ghani qui est venu présenter son film Mawlana en ouverture du festival.

T. H.

 

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