Le producteur et acteur Zakaria Ramdane.

L’acteur et producteur Zakaria Ramdane s’est fait connaître en 2014 par la production du film Les Portes du soleil – Algérie pour toujours de Jean-Marc Minéo où il a campé un rôle important aux côtés de Mike Tyson. Deux ans après, il récidive en préparant une suite : Algérie pour toujours 2 – Protocole 33 avec Jean-Claude Van Damme, dont la réalisation est confiée à Jean-Baptiste Jay, connu surtout pour son travail comme chef-opérateur entre autres dans Intouchables (2011), Captain America : First Avenger (2011), Taken (2008) et Lucy (2014). Aujourd’hui, il est à Cannes pour chercher des partenaires afin de promouvoir son film et l’Algérie.

Liberté : Après le succès de Les portes du soleil – Algérie pour toujours, sorti en 2014, un deuxième volet est en cours. En quoi consiste ce film ?

Zakaria Ramdane : Le film Algérie pour toujours-Protocole 33 est en préparation. Je suis toujours dans les films d’action et de patriotisme. Il s’agit de faire des films de qualité tout en montrant une image très positive de l’Algérie. Mettre en scène des services algériens contre les méchants internationaux.

La 1re partie a réuni plusieurs acteurs, notamment Smaïn, Ahmed Benaïssa et Mike Tyson. Qu’en est-il du casting de cette nouvelle production ?

Le casting de cette 2e partie comportera des acteurs tels que Jean-Claude Van Damme, qui campera un rôle important dans le film. Et il y aura aussi des comédiens algériens et des cascadeurs français. Ce film sera financé entièrement par l’Algérie.

Comment êtes-vous arrivé à convaincre une star comme Jean-Claude Van Damme à jouer dans votre film ?

J’investis beaucoup dans le relationnel. Il faut aussi se montrer convaincant. Avec le temps, ils finissent par comprendre et regarder l’Algérie plus comme une opportunité que comme une jungle.

Un film d’action demande beaucoup de moyens et un gros budget. Après deux ans, avez-vous eu un retour sur votre investissement ?

Les Portes du soleil – Algérie pour toujours a demandé un budget de 4 millions de dollars. Quant aux bénéfices du film après sa sortie, c’est sur la bonne voie. Le film a été bien vendu. Mais la rentabilité d’un film se comptabilise sur plusieurs années. Au moins 6 ans pour qu’il puisse faire le tour du monde et profiter de toutes les étapes d’exploitation : salles, DVD, VOD, vente pour les télévisions, etc.

Qu’en est-il du budget du deuxième volet ?

Au moins le double. Nous espérons avoir plus d’argent afin de garantir une qualité irréprochable. Nous sommes dans la phase de la finalisation du bouclage.

Sera-t-il financé par l’État ou à l’aide de sponsoring ?

Non, cette fois-ci il y aura l’aide du ministère de la Culture. Les films réalisés selon les normes internationales coûtent très cher. Aussi, la présence de stars prend une part importante du budget.
Suite aux résultats obtenus par notre premier film, le ministère de la Culture a jugé utile de s’associer à nous.

Vous êtes à Cannes pour toute la durée du festival ?

Oui, je suis à Cannes pour toute la durée du festival. Quand on fait du cinéma, c’est un endroit où il faut absolument être. C’est la 6e fois que je viens à Cannes à titre privé pour faire fleurir mes affaires.
Au passage, je fais naturellement la promotion de l’Algérie. Je suis là pour rencontrer des producteurs, des distributeurs. J’essaie surtout de vendre mon deuxième film.

T. H.